December 21, 2008

"Six word memoir"

Juridiquement, phagocyter certaines dématérialisations technétroniques artistiques constitue dérogations juridictionnelles : nue-propriété atteinte, incommodée. Quelles soifs inextinguibles gouvernent gratte-papier antipathiques, fouille-merdes forcenés, gagne-petit bouleversés - implorant inutilement aïeuls cacochymes - contrevenant allègrement ? Déchiffrement encyclopédique, auquel répondront pachydermes parlementaires soucieux. Réductionnisme socratique initiatique ? Naîtront, évitant illusoirement nombreuses déperditions autoritaires, destructibles prurits législatifs superflus (superfétatoires diraient littérateurs érudits). Robustesse restera, persécutera délinquants positivement condamnables. Ténébreuse opacité constitutionnelle...
En juin 2000, la journaliste Emily Turrettini organisait sur netsurf.ch un concours original : sur le modèle de La Disparition de George Perec - roman dans lequel l'auteur n'utilisait jamais la lettre e - il fallait écrire un texte de 10 lignes en français où aucun des mots utilisés n'aurait été enregistré comme nom de domaine en .com.
J'avais gagné ce (difficile !) concours. Combien de ces termes sont toujours disponibles aujourd'hui ? Je l'ignore (si vous faites des recherches, indiquez-le dans les commentaires !).


Je reproduis ici le texte écrit à l'époque, en réponse à Frédéric (Petit Musée des Marques) qui m'invite à écrire un six word memoir. Le principe est d'écrire, comme le fit Hemingway, une histoire courte en six mots. Six mots, c'est bien peu, aussi je me déchargerai de ma mission par une pirouette, en citant le Cyrano de Bergerac de Rostand :

C'est un peu court, jeune homme !


(L'usage voudrait que je fasse suivre à mon tour cette chaîne. Mais comme habituellement je ne donne jamais suite à ces chaînes, que Carole, Claire ou Frédéric ne se sentent pas obligés !)

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