[& URL, URI, keywords, meta-tags or other electronic uses of names]
A "right" view on domain names
- Les noms de domaine, du côté Droit
Showing posts with label Second Life. Show all posts
Showing posts with label Second Life. Show all posts
April 20, 2010
Real estate on the Digital Frontier
Virtual properties in Second Life can be likened to domain names. Linden Lab, the publisher of this digital world, is the target of a class action in which plaintiffs claim that they were induced to invest real money in Second Life properties, properties which were then taken back without just compensation. More on CourtHouse News
June 13, 2009
Lancement de Facebook Usernames : quels risques ?
Codes minitel => noms de domaine => codes mobile Gallery => avatars Second Life => Facebook Usernames => comptes Twitter => ...
Facebook a choisi de lancer des Usernames pour ses membres, sur le mode "premier arrivé, premier servi". On peut difficilement faire autrement en matière technique, car :
- c'est toujours le premier qui appuie sur le bouton qui a l'ascenseur,
- c'est toujours le premier qui clique sur Print qui aura son document sur une imprimante en réseau, etc.
Les URI intéressants étant par nature des ressources rares, la seule alternative éprouvée à cette règle du premier arrivé, premier servi, ce sont les enchères.
Sur le modèle de la vente de fréquences, des domaines récents ont été lancés avec un système d'enchères : c'est le cas du .asia, par exemple, dans lequel les mots les plus désirés ont été vendus au plus offrant. Ou de comptes yahoo vendus au profit de causes caritatives.
Dès lors que Facebook choisit d'offrir à ses membres des Usernames, soit la société décide de le faire gracieusement, soit elle met en place un système d'allocation par enchères.
Plus encore que juridique - aggravation de responsabilité -, le risque dans ce second cas est commercial : risque de se mettre à dos les membres, de créer des classes d'utilisateurs (ceux qui ont un Username chic, et ceux qui ne l'ont pas...), etc.
Si l'on se place du point de vue de Facebook, il n'y avait pas vraiment moyen de faire autrement que d'appliquer la règle du premier arrivé... Ou alors organiser un jeu-concours avec Usernames à la clef ?
Le risque de squat existe, bien sûr. Mais il porte moins à conséquence que pour les noms de domaine.
Pourquoi ? Parce que les noms de domaine relèvent de l'internet ouvert, alors que Facebook est une plateforme privée, fermée, et soumise à conditions générales d'utilisation par laquelle le maître des lieux se donne les pleins pouvoirs ou presque...
En matière de Usernames, précisément, eBay a mis en place il y a déjà quelques années une interface très simple pour lutter contre les atteintes aux marques.
On peut imaginer aussi qu'ont été mis en place des garde-fous techniques empêchant la création de certains Usernames, ce qu'avait fait Microsoft lors du lancement de sa plateforme de blogs MSN Spaces (et ce qu'eBay fait même jusque pour policer des annonces).
Que se passe-t-il si quelqu'un réserve VOTRE nom ?
Si votre nom n'est pas une marque, a priori Facebook n'a pas prévu de moyens d'agir rapidement, car semble n'être mis en place qu'un système de protection des droits de propriété intellectuelle [le blog de FB renvoie aussi vers la FAQ, mais comme j'ai fait le choix de ne pas m'inscrire comme membre je ne peux pas y accéder !]
Deux hypothèses :
- la personne qui prend le username VotreNom s'appelle bien Votre Nom (ou Vot Renom, ou toute autre déclinaison similaire)
- la personne qui le fait le fait pour vous nuire
Dans la première hypothèse, Facebook peut vous proposer votre-nom, ou votre_nom, ou... Et donc compter sur la déclinaison des noms pour offrir un large choix. Après, qu'il existe des homonymes, FB n'y peut rien, et c'est d'ailleurs une question récurrente chez eux.
Dans la seconde hypothèse, le DMCA américain oblige l'hébergeur qu'est Facebook à retirer promptement un contenu illicite, faute de quoi la société engage sa responsabilité.
Les fakes ne devraient donc pas tenir longtemps à l'air libre.
Juridiquement, donc, le tout ne paraît pas risqué pour Facebook. Maintenant, reste à savoir si techniquement, leurs serveurs vont tenir le choc ! Réponse aujourd'hui.
Facebook a choisi de lancer des Usernames pour ses membres, sur le mode "premier arrivé, premier servi". On peut difficilement faire autrement en matière technique, car :
- c'est toujours le premier qui appuie sur le bouton qui a l'ascenseur,
- c'est toujours le premier qui clique sur Print qui aura son document sur une imprimante en réseau, etc.
Les URI intéressants étant par nature des ressources rares, la seule alternative éprouvée à cette règle du premier arrivé, premier servi, ce sont les enchères.
Sur le modèle de la vente de fréquences, des domaines récents ont été lancés avec un système d'enchères : c'est le cas du .asia, par exemple, dans lequel les mots les plus désirés ont été vendus au plus offrant. Ou de comptes yahoo vendus au profit de causes caritatives.
Dès lors que Facebook choisit d'offrir à ses membres des Usernames, soit la société décide de le faire gracieusement, soit elle met en place un système d'allocation par enchères.
Plus encore que juridique - aggravation de responsabilité -, le risque dans ce second cas est commercial : risque de se mettre à dos les membres, de créer des classes d'utilisateurs (ceux qui ont un Username chic, et ceux qui ne l'ont pas...), etc.
Si l'on se place du point de vue de Facebook, il n'y avait pas vraiment moyen de faire autrement que d'appliquer la règle du premier arrivé... Ou alors organiser un jeu-concours avec Usernames à la clef ?
Le risque de squat existe, bien sûr. Mais il porte moins à conséquence que pour les noms de domaine.
Pourquoi ? Parce que les noms de domaine relèvent de l'internet ouvert, alors que Facebook est une plateforme privée, fermée, et soumise à conditions générales d'utilisation par laquelle le maître des lieux se donne les pleins pouvoirs ou presque...
En matière de Usernames, précisément, eBay a mis en place il y a déjà quelques années une interface très simple pour lutter contre les atteintes aux marques.
On peut imaginer aussi qu'ont été mis en place des garde-fous techniques empêchant la création de certains Usernames, ce qu'avait fait Microsoft lors du lancement de sa plateforme de blogs MSN Spaces (et ce qu'eBay fait même jusque pour policer des annonces).
Que se passe-t-il si quelqu'un réserve VOTRE nom ?
Si votre nom n'est pas une marque, a priori Facebook n'a pas prévu de moyens d'agir rapidement, car semble n'être mis en place qu'un système de protection des droits de propriété intellectuelle [le blog de FB renvoie aussi vers la FAQ, mais comme j'ai fait le choix de ne pas m'inscrire comme membre je ne peux pas y accéder !]
Deux hypothèses :
- la personne qui prend le username VotreNom s'appelle bien Votre Nom (ou Vot Renom, ou toute autre déclinaison similaire)
- la personne qui le fait le fait pour vous nuire
Dans la première hypothèse, Facebook peut vous proposer votre-nom, ou votre_nom, ou... Et donc compter sur la déclinaison des noms pour offrir un large choix. Après, qu'il existe des homonymes, FB n'y peut rien, et c'est d'ailleurs une question récurrente chez eux.
Dans la seconde hypothèse, le DMCA américain oblige l'hébergeur qu'est Facebook à retirer promptement un contenu illicite, faute de quoi la société engage sa responsabilité.
Les fakes ne devraient donc pas tenir longtemps à l'air libre.
Juridiquement, donc, le tout ne paraît pas risqué pour Facebook. Maintenant, reste à savoir si techniquement, leurs serveurs vont tenir le choc ! Réponse aujourd'hui.
December 22, 2008
From WoW to DNS
I am late on this Wired story (and on everything else, as usual readers will have noticed), a fascinating account of the rise and fall of an eBay-like platform for virtual goods.
Since I discovered the economy of virtual worlds, I think there are many things the domain business can learn from it, although virtual worlds came after the DNS (a main difference remains: Copyright applies to most of these goods, but not to domain names). This article shows that those who make a living from the sale or resale of digital items do not make money for nothing as Knopfler sang, but discovered and organized a market which value depends from the social needs of human beings - like any other market.
Quotes:
Since I discovered the economy of virtual worlds, I think there are many things the domain business can learn from it, although virtual worlds came after the DNS (a main difference remains: Copyright applies to most of these goods, but not to domain names). This article shows that those who make a living from the sale or resale of digital items do not make money for nothing as Knopfler sang, but discovered and organized a market which value depends from the social needs of human beings - like any other market.
Quotes:
- "The IGE founders had built a successful business, and now they wanted to make it a legitimate one: IGE wanted deals with game publishers that would give it license to traffic in virtual items without violating the games' terms of service."
- "But by then it was clear that Pierce's undoing had also been the result of uncertainties about the nature of virtual goods in general. Who really owns them? Who determines their value?"
February 11, 2008
April 07, 2007
Linden Lab becomes a registrar (sort of)
Like the namespace generated virtual names - the domain names -, Second Life generates virtual names too: This virtual world will soon allow its residents to customize their avatars' first and last names. According to a news report, this would cost 100 $ the first year.
As of today, SL inhabitants were only free to choose their first name, but they had to choose their last name from a list.
Linden Lab, the company which runs Second Life, "will try to verify that avatars with high-profile names belong to same-named owners. For now, it's nearly impossible to determine the offline identity behind any avatar". It remembers something...
As of today, SL inhabitants were only free to choose their first name, but they had to choose their last name from a list.
Linden Lab, the company which runs Second Life, "will try to verify that avatars with high-profile names belong to same-named owners. For now, it's nearly impossible to determine the offline identity behind any avatar". It remembers something...
March 30, 2007
Regard juridique sur le Web 2.0
Y a-t-il un droit du web 2.0 ? Les nouveaux outils, les nouveaux usages, qui caractérisent les phémonènes connus sous le nom de "web 2.0", ont surtout pour effet d'amplifier et de multiplier les risques juridiques plutôt que de changer la nature des problématiques.
La comparaison des contentieux surgis ces dix dernières années, et des difficultés juridiques nées des plateformes accueillant des contenus créés par les utilisateurs, permet de voir que la typologie des contentieux reste la même, mais que les objets des contentieux ont évolué, ainsi que les moyens de régler les conflits.
Le diaporama ci-dessous retrace cette rapide comparaison. Cette présentation a été faite lors de la conférence "Web 2.0 : nouveau visage de l'internet ?" organisée par le CEJEM et les étudiants du Master Droit du Multimédia et de l'Informatique à Paris II le 14 mars dernier.
[présentation Flash hébergée sur SlideShare. La célèbre image de la première diapositive est de Ludvig Gatzke, oeuvre disponible sous licence Creative Commons (Attribution / Non-commercial / Share Alike)]
La comparaison des contentieux surgis ces dix dernières années, et des difficultés juridiques nées des plateformes accueillant des contenus créés par les utilisateurs, permet de voir que la typologie des contentieux reste la même, mais que les objets des contentieux ont évolué, ainsi que les moyens de régler les conflits.
Le diaporama ci-dessous retrace cette rapide comparaison. Cette présentation a été faite lors de la conférence "Web 2.0 : nouveau visage de l'internet ?" organisée par le CEJEM et les étudiants du Master Droit du Multimédia et de l'Informatique à Paris II le 14 mars dernier.
[présentation Flash hébergée sur SlideShare. La célèbre image de la première diapositive est de Ludvig Gatzke, oeuvre disponible sous licence Creative Commons (Attribution / Non-commercial / Share Alike)]
January 10, 2007
Summary of recent events
This summary is not available. Please
click here to view the post.
December 12, 2006
Quotation of the day
"Second Life is not a game, there are no rules other than the TOS"
Second Life Marketing Director Glenn Fisher
(spotted on Brett Wayn's Paris blog live from leweb3)
Second Life Marketing Director Glenn Fisher
(spotted on Brett Wayn's Paris blog live from leweb3)
Labels:
Second Life
October 30, 2006
Usage "secondaire" des marques
Un article des Echos de vendredi (27 oct., p. 10 : La vie rêvée des marques sur le Net, Sophie Peters) évoque l'intérêt des acteurs économiques pour l'univers virtuel de Second Life, et les actions marketing qui s'y développent. Extrait :
Quant à la question de l'usage des marques dans les univers virtuels, nul doute que l'on aura l'occasion d'y revenir !
il est maintenant possible d'acheter son patronyme ou le nom de sa société pour échapper à la liste de noms proposés. Coût d'acquisition : autour de 150 dollars (...) pour un individu, et dix fois plus pour une entreprise. Une démarche proche de celle des noms de domaine sur les débuts du Net.On peut effectivement rapprocher les espaces de nommage des espaces virtuels du type Second Life : réservation d'un signe créé au sein d'une base de données. Mais la société qui exploite le jeu Second Life est maîtresse de ces créations, et a apparemment créé un marché pour certains signes spécifiques, qu'elle vend (loue ?) elle-même. C'est ici que la comparaison trouve ses limites : le plus souvent un registre ne vend pas directement les noms qu'il gère, et propose un tarif unique par catégories de noms (l'exemple a contrario étant celui du .tv). La pratique de Second Life rappelle plutôt celle des pseudos que l'on se choisit dans des espaces privés gérés par des sociétés (plateformes commerciales de courtages aux enchères, services de messagerie instantanée, etc.).
Quant à la question de l'usage des marques dans les univers virtuels, nul doute que l'on aura l'occasion d'y revenir !
Subscribe to:
Posts (Atom)