May 21, 2010

Des chiffres sur les dépenses de communication institutionnelle du Gouvernement en 2009

Grâce à une question parlementaire (n° 71576), on connaît le coût de promotion de divers sites gouvernementaux, dont les noms de domaine sont gouvernement.fr, pandemie-grippale.gouv.fr, journalofficiel.gouv.fr, legifrance.gouv.fr, boamp.fr, bodacc.fr, circulaires.gouv.fr, info-financière.fr, ladocumentationfrançaise.fr, service-public.fr, vie-publique.fr et formation-publique.fr.
On apprend par exemple que le montant des dépenses de référencement pour le site gouvernement.fr a été de 88.000 €, ou que des campagnes ont été faites dans la presse écrite à propos d'autres sites. En revanche, le coût de renouvellement des noms de domaine n'apparaît pas :~)

3 comments:

saint-benoit said...

Les sites du gouvernement et les sites de collectivités locales ont des budgets de communication illimités ('carnet ouvert' en jargon financier) pour assurer leur réélection.
1) Surtout lorsque l'on fait l'économie de l'achat du nom de domaine ou plutot la budgétisation d'un predec (250€) pour s'accaparer un nom de domaine géographique, en employant des méthodes mafieuses (predec maurepas/dataxy apdui.fr).
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2) A qui revient saint-benoit.fr ?
- au clergé ?
- à l'une des communes homonymes ?
- a mr saint-benoit ?
- aux usagers d'adresses internet, email ou boites aux lettres ous la forme abc@saint-benoit.fr

Anonymous said...

proposition de loi du député Karoutchi:
!
"Depuis quelques années, de nombreuses collectivités utilisent les interstices de la législation actuelle pour organiser une communication, parfois tapageuse et à sens unique, en faveur de leur programme ou de leurs réalisations, et ce, sans possibilité pour les oppositions de démontrer l’inexactitude de certains messages.

Plus grave encore, certaines de ces collectivités, mettant en oeuvre la doctrine de « l’opposition territoriale », utilisent leurs subsides qui proviennent pourtant des impôts locaux de nos concitoyens pour mener des campagnes de dénigrement de l’action du gouvernement sous couvert de mise en valeur de leur propre action. Ainsi, dans certains départements, des conseils généraux ont financé des campagnes d’affichage publicitaire sur des bus et des abris bus pour placarder des messages à l’adresse de nos concitoyens indiquant qu’ils se substituaient à l’État défaillant en revalorisant certaines prestations sociales."

"Le troisième article a pour objet de limiter la publicité des collectivités territoriales aux seuls sujets relevant de leurs compétences, en interdisant toute autre forme de communication sur des sujets ne les impliquant pas directement comme, à l’instar de l’exemple précédemment exposé, un affichage partisan contre l’action du Gouvernement.

Le quatrième article reprend les dispositions de l’article L. 52-1 du code électoral interdisant les campagnes de promotion publicitaire des réalisations d’une collectivité dans les six mois précédant son renouvellement."

Anonymous said...

oui, marre de la propagande qu'elle soir à l'initiative du gouvernement central ou des collectivités territoriales.
vivement le grand ménage !