On renverra au rapport pour les intéressantes considérations qui y sont faites (9 noms en .fr enregistrés pour 1000 Français avec une grande disparité entre les particuliers qui ont un ou deux noms - et constituent un petit tiers des déposants - et les titulaires de plusieurs milliers de noms, surreprésentation des termes génériques et géographiques dans les noms composés, taux d'activité, évocation du second marché, etc.) pour n'évoquer ici que la partie "Litiges" (pp. 72-76).
On apprend que "la proportion de plaintes émanant de structures françaises auprès de l’OMPI pour les extensions génériques est cinq fois supérieure à la proportion de noms génériques déposés en France. Ceci pourrait indiquer que les entreprises françaises ont, plus que leurs consoeurs étrangères, opté pour une politique de dépôts réduits assortis d’actions litigieuses en cas de nuisances". La donnée est intéressante ; elle pourrait aussi être corrélée avec le nombre de marques déposées par pays (les trois premiers pays au monde pour le dépôt de marques sont les Etats-Unis, la France et le Japon).
Sans mauvais esprit, voici un graphique additionnel qui ne figure pas dans ce rapport mais aurait pu s'y trouver (même s'il n'est pas très significatif) : il s'agit de l'évolution des procédures PARL depuis leur entrée en vigueur. L'évolution des litiges pour cette année reflète l'évolution générale des enregistrements.
Une conclusion également relative à l'approche stratégique à avoir en matière de nommage, ce qui est en lien avec une autre annonce de l'autorité, sur la protection des actifs immatériels.
[MAJ : à consulter également, cet extrait du rapport McAfee sur les sites populaires français les plus typosquattés. Les noms en .com semblent plus visés que les .fr]