Plusieurs sources évoquent ces jours-ci un phénomène de mieux en mieux connu et qui commence d'être dénoncé au-delà du cercle des initiés : le "domain testing" (lire notamment : Loïc Damilaville dans DNS News n° 96, Bob Parsons sur son blog).
Le Washington Post l'évoque aussi dans un article consacré au typosquatting, pour suggérer à qui profite ce crime : à ceux qui vendent de la publicité, en particulier à la première des régies, Google Inc. Après avoir expliqué que de nombreux sites utilisant des noms "typosquattant" des marques connues gagnent de l'argent en affichant simplement sur leur page d'accueil des publicités, l'article décrit la pratique de Yahoo! ou Google, qui consiste(rait) à exclure ces sites de leur réseau publicitaire en cas de plainte du titulaire d'une marque.
Si une telle notification auprès des régies publicitaires est réellement efficace (quel est le temps de réaction ? Les noms de domaine "bannis" de telle régie ne vont-ils pas se rapprocher de telle autre ? etc.), cette façon de contrer les contrefacteurs en "frappant au portefeuille" pourrait-elle supplanter la traditionnelle lutte contre les squatteurs ?
1 comment:
Bonjour Cédric,
Erratum : ce n'est pas domain testing mais domain tasting :-)
Jean-Marie
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